Suite aux récentes inondations de la ville de Grand Bassam et à l’avancée dramatique de la Mer à Lahou Pkanda, l’Etat ivoirien et ses partenaires économiques mesurent l’urgence de la résilience côtière.

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Ainsi dans le cadre du WACA Marketplace (West Africa Coastal Areas Management) qui s’est tenu du 18 au 19 Novembre 2019 à Abidjan, le Ministre de l’environnement, du développement durable et des eaux et forêts Côte d’Ivoire, M Joseph Seka Seka a soulevé l’importance de sauver les zones côtières qui engendrent 90% des recettes douanières.

La cote d’ivoire présente deux projets au WACA
Vu l’urgence de la situation, le pays a présenté aux partenaires financiers et à la société civile, deux projets.
Le premier piloté par le Prof Abé Delphin, consiste à gérer les risques côtiers dans la ville de Port Bouet en luttant contre l’érosion côtière. Le deuxième dirigé par Dominique Allangba, responsable au port de San Pedro fait référence à la protection des zones côtières aux alentours du Port et à l’extension dudit port.
Pour ces deux experts, si rien n’est fait, la cote d’ivoire perdra des milliards et le taux du chômage s’accentuera. En effet, le port de San Pedro génère 500 milliards de recettes, 40 mille emplois et facilitera 100 mille emplois après son extension.

Actions menées
Par ailleurs l’Etat ivoirien a lancé les travaux pérennes de l’embouchure de la Comoé à Bassam. Qui consiste en partie à évacuer les eaux du Comoé vers la mer lors des crues. En outre, 15 milliards de Fcfa décaissés pour lutter contre la résilience côtière à Lahou pkanda en Côte d’Ivoire. Néanmoins, une doléance majeure est faite auprès des partenaires et qui consiste à assouplissement des conditions de mobilisation des finances afin d’accélérer les processus de conduite de projets. A souligné ainsi le Ministre de l’environnement.

Mme Coralie Gevers, Directrice des opérations de la Banque Mondiale Côte d’Ivoire a souligné ces mots : ‘’L’érosion côtière doit être combattue de manière globale, et les pays africains doivent collaborer et travailler ensemble avec l’aide du secteur privé pour préserver leurs littorals’’.

Dans la foulée, Pr Abé a rappelé que le littoral ivoirien a une population de 7 millions d’habitants, soit 30% de la population ivoirienne. De son avis, la gestion de la zone côtière est un « processus dynamique, continue, destiné à promouvoir le développement durable ». Et L’objectif général de ces projets est de renforcer la résilience des communautés et des zones ciblées de la zone côtière ouest-africaine. En tout, il faut une mobilisation du secteur public, du secteur privé et de la société civile, sans oublier la sensibilisation accrue des populations.
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L’érosion côtière est l’un des problèmes majeurs actuels et comme ton billet le souligne si bien, il urge d’y remédier. Les côtes togolaises ne sont pas épargnées du tout et il faut le dire le changement climatique en est pour quelque chose. Alors, agissons nous tous ensemble pour sauver nos côtes.
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